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Dans le sud du Japon, sur l’île de Kyushu, se trouve la petite ville de Kobayashi. Elle est située à l’ouest du département de Miyazaki, près de la frontière avec celui de Kagoshima. Les deux départements sont séparés par des chaînes montagneuses notamment connues grâce au mont Kirishima, un volcan entouré de lacs et de paysages verdoyants. De l’eau de source coule de là jusqu’à la région de Kita-Kirishima : c’est grâce à cette eau que les habitants parviennent à cultiver avec succès divers fruits et légumes, ainsi qu’à élever leurs bœufs, vaches et volailles.
Kobayashi propose des séjours à court terme dans les fermes de la région, par le biais d’un programme nommé Kita-Kirishima Inaka Monogatari (« Les récits champêtres de Kita-Kirishima »), afin de comprendre dans quelles conditions les fermiers produisent la nourriture, de réitérer l’importance de leur travail et des produits qu’ils cultivent, et enfin bien sûr de profiter des bons côtés de la vie rurale.
Comme en France, le Japon a connu un exode rural, et la vie à la campagne est très différente de celle des métropoles. Bien que le pays soit principalement connu à travers ses grandes villes comme Tōkyō ou Ōsaka, la vie rurale est un excellent moyen de mieux comprendre la culture japonaise.
Certaines petites villes de campagne comme Kobayashi ont donc décidé de partager l’expérience d’un séjour à la campagne à court terme, afin d’une part d’élargir les horizons des citadins qui ont tendance à ne pas connaître beaucoup de choses à propos de la vie rurale, et d’autre part de montrer aux touristes autre chose que les choix les plus évidents de destination.
Dans la ville de Kobayashi, il y a un grand choix : 45 fermiers de la région peuvent accueillir des touristes. Selon la ferme, les conditions d’habitation et les activités sont bien sûr variées, mais on peut être certain de toujours recevoir un excellent accueil. Les propriétaires sont formés par rapport à de nombreux aspects de l’accueil, certains essentiels comme les premiers secours ou la gestion des risques, et d’autres plus particuliers comme les menus végétariens ou halal. Ces derniers sont à destination des échanges culturels entre le Japon et les pays environnants, l’échange avec les pays étrangers étant très fortement encouragé.
Cette option de séjour au Japon étant encore méconnue du grand public à l’étranger, la plupart des gens qui y participent sont des collégiens, des lycéens ou de nouveaux employés en entreprise venant de grandes villes. Il s’agit pour eux d’une sorte de formation de team-building dans le but d’une part d’élargir leurs horizons, et d’autre part d’améliorer leurs capacités de communication, afin qu’ils sachent mieux s’adapter à des situations inconnues.
Au bout du compte, le séjour a aussi pour effets secondaires de se libérer du stress de la vie à la ville et de profiter de la nature environnante, c’est pour cela que les activités se déroulent majoritairement à l’extérieur.
En effet, les activités de base sont entre autres : récolter les fruits et légumes, labourer, prendre soin des bêtes (brosser les vaches ou les traire, ou même promener les chèvres), planter du riz, des fraises, des champignons shiitake...
En plus de ces activités qui permettent de mieux comprendre la vie quotidienne à la ferme, il s’agit aussi de faire des activités plus traditionnelles et culturelles, que l’on n’aurait pas forcément l’occasion d’expérimenter ailleurs, et ce avec les produits frais de la ferme !
On peut par exemple faire du mochitsuki (frapper du riz gluant avec l’aide d’un maillet pour fabriquer des gâteaux de riz), activité très populaire au Japon notamment autour du jour de l’an. On ne peut cependant généralement que regarder les professionnels le faire d’habitude en ville, mais les fermes donnent l’occasion de les fabriquer soi-même : c’est un travail en équipe un peu fatigant pour les bras, mais aussi très amusant et qui nécessite beaucoup de coordination des mouvements (et donc une bonne communication avec son partenaire).
Après l’effort vient le réconfort, et l’on peut déguster les gâteaux, recouverts de haricots rouges, de kinako (poudre de soja grillé). Si l’on mélange préalablement la pâte à de la patate douce, on peut en faire un produit local délicieux, le nettabo.
On peut aussi apprendre à faire des nouilles très populaires au Japon, les soba (faites de pâtes sarrasin, à la différence des rāmen faits de blé). Une activité alternative et tout aussi délicieuse est sans doute le sōmen-nagashi. Il s’agit de faire couler les pâtes le long d’une pousse de bambou coupée en deux et remplie d’eau, et de tenter de les attraper avant qu’elles ne vous passent sous le nez ! Elles se mangent généralement froides en été, pour se rafraîchir tout en profitant du beau temps à l’extérieur.
Assez étonnamment, il est aussi possible d’apprendre à confectionner du baumkuchen, connu sous le nom de gâteau à la broche en France. C’est originellement, comme le nom laisse l’entendre, un gâteau allemand, mais c’est une des pâtisseries les plus populaires au Japon, sans doute plus encore qu’en Europe.
La raison est la suivante : lors de la Première Guerre Mondiale, un citoyen allemand du nom de Juchheim qui habitait dans la ville de Tsingtao, en Chine, se fit arrêter et fut amené dans un camp d’Okinawa, à l’extrême sud du Japon. Il expliqua qu’il savait confectionner des baumkuchen, et on lui demanda de les fabriquer lors d’une exposition à Hiroshima en 1919. Il décida avec sa femme de rester au Japon même après la guerre, et d’ouvrir une boulangerie près de Tokyo. Elle fut malheureusement détruite par l’un des séismes les plus meurtriers de l’histoire du Japon en 1923, mais il s’installa par la suite à Kōbe et son entreprise connut un grand succès et les ventes de baumkuchen ne firent qu’augmenter. Aujourd’hui, le nom de Juchheim est synonyme de qualité au Japon.
Les Japonais ont cultivé leur propre manière de fabriquer ces gâteaux, et vous pouvez découvrir dans les fermes comment les confectionner à l’aide d’une pousse de bambou ! C’est une expérience très amusante, et qui nécessite par ailleurs une bonne coordination d’équipe.
Enfin, des activités destinées à explorer la région sont aussi au menu, notamment des balades dans les environs, en compagnie de vos hôtes qui sauront recommander les meilleurs endroits à voir selon la saison.
Ces séjours sont destinés à des personnes de n’importe quel âge, puisqu’il est possible d’adapter les activités aux besoins. Ce n’est pas une destination touristique typique, et c’est ce qui permet d’éviter d’être en même temps que des centaines d’autres touristes dans les mêmes temples ou rues. Il s’agit de participer à court terme à la vie traditionnelle de la campagne japonaise, avec soit un séjour à la journée (de 9h30 à 15h), ou sur deux jours, de 13h30 à 14h30 le jour suivant.
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3 sept. 2024
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